Russie : à 19 ans, elle risque la prison pour avoir critiqué la guerre en Ukraine



Elle pourrait se retrouver plusieurs années derrière des barreaux. Olesya Krivtsova, 19 ans, est assignée depuis près d’un mois au domicile de sa mère, dans la région d’Arkhangelsk, dans le nord-ouest de la Russie. Bracelet électronique à une cheville, tatouage anti-Poutine à l’autre, elle est accusée d’avoir discrédité l’armée russe et soutenu le terrorisme sur les réseaux sociaux. Elle ne peut plus naviguer sur Internet ni utiliser aucune forme de communication.

La jeune femme se retrouve ainsi ajoutée à la liste des terroristes, au même titre que l’État islamique, Al-Qaïda et les talibans, a révélé CNN dimanche 29 janvier. La justice lui reproche notamment d’avoir publié des contenus sur Instagram critiquant l’invasion de l’Ukraine. L’étudiante, déjà connue par les autorités pour une distribution de tracts anti-guerre en mai dernier, est aussi accusée d’avoir discrédité l’armée russe sur le réseau social russe VK. Des comportements “récidivistes” qui l’exposent à une sanction pénale sévère, allant de trois ans de prison – pour discrédit de l’armée de son pays – à sept ans – pour apologie du terrorisme -, estime son avocat sur CNN.



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