Sept choses qui nous agacent au théâtre


Oncle Vania à l’Odéon-Théâtre de l’Europe ou la chansonnette de trop. Marie Liebig

Vidéos envahissantes, chansons inutiles et musique assourdissante, mises en scène paresseuses,comédiens à tendance nudiste… Florilège subjectif des petits désagréments de l’art vivant

L’avantage, au théâtre, c’est que personne ne grignote du pop-corn à côté de vous. Mais, au gré de nos récentes expériences, nous avons recensé quelques désagréments qui peuvent plomber une représentation.

De la vidéo comme gimmick

Difficile aujourd’hui d’assister à une pièce sans écrans. C’est la nouvelle coqueluche des metteurs en scène dans le vent. À croire qu’ils rêvent de faire du cinéma. Parfois le spectateur aurait même la curieuse impression de s’être trompé de salle. Est-il bien au Vieux-Colombier, au Théâtre de l’Odéon ou à l’UCG Montparnasse, voire au Gaumont Opéra ? D’où vient cette mode ? ­Kingdom, d’après le film de Clément Cogitore, monté par Anne-Cécile Vandalem ; Les Démons, de Dostoïevski, mis en scène par Guy Cassiers ; Le Roi Lear , de Shakespeare, revu par Thomas Ostermeier, les exemples sont légion. Ne soyons pas injustes, la vidéo, parfois, s’insère parfaitement dans le décor. Ainsi dans La Platrière, de Thomas Bernhard, celle-ci prend tout son sens, l’histoire se déroulant en des…

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