SNCF : comment les sites sensibles sont-ils sécurisés ?



Pour un voisin interrogé dans le reportage TF1 en tête de cet article, le site est vulnérable. Or, des sites sensibles, il y en a partout en France. Le sabotage de l’un d’entre eux le 24 janvier dernier avait entrainé une panne géante à la gare de l’Est. Là non plus, il n’y avait pas de vidéosurveillance. “Nous avons découvert 48 câbles qui ont été brûlés. C’est un acte volontaire”, rapportait un agent.

Chaque année, 2500 actes de malveillance et un millier de vols ont lieu sur le réseau national. Face à l’urgence, l’État a mis sur la table 5 millions d’euros. L’enveloppe financera les travaux de sécurisation d’une centaine d’installations. “Cinq millions d’euros, ce n’est pas rien du tout. On va par exemple être dans des axes de remédiation qui peuvent être : augmenter la hauteur de barrière, ajouter de la vidéo surveillance, bétonner des artères de câbles pour qu’ils ne soient plus apparents…”, explique Noémie Bercoff, directrice de l’activité “conseils” dans une entreprise d’ingénierie.



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