Stéphane Breitwieser, l’Alsacien qui se rêvait Arsène Lupin


Stéphane Breitwieser au tribunal correctionnel de Strasbourg, en janvier 2005, en compagnie de son avocat Thierry Moser. FREDERICK FLORINn AFP

PORTRAIT Voleur compulsif, l’esthète kleptomane est devenu au fil des années un habitué des tribunaux jusqu’à sa énième condamnation lundi.

À première vue, l’affaire est assez banale. Un homme de 51 ans a été condamné lundi à 34 mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Sarreguemines, pour une série de vols d’objets d’art perpétrés au sein de plusieurs musées français et allemands. En détention provisoire depuis 22 mois, l’individu purgera son année restante sous bracelet électronique. Ce n’est pourtant pas la première fois qu’il se retrouve face à la justice. Surnommé «l’Arsène Lupin alsacien», Stéphane Breitwieser a jeté depuis plus de vingt ans son dévolu sur plusieurs centaines œuvres d’art. Un parcours rocambolesque qui le mène de son village natal du Haut-Rhin à la case prison, non sans quelques détours par une foule de petits musées européens et le plateau de Laurent Ruquier.

Les dernières prises de ce voleur multirécidiviste sont pour le moins hétéroclites. Lors d’une perquisition menée en février 2019 à son domicile de Marmoutier, les enquêteurs, accompagnés de policiers allemands, tombent sur une montagne…

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