sur les traces de la comtesse de Chambure


Le claveciniste William Christie (à gauche) rend hommage à Geneviève de Chambure avec les instruments de sa collection, à la Philhamonie de Paris. Ondine BERTRAND

La Philharmonie de Paris rend hommage à cette collectionneuse et musicologue pionnière qui permit le renouveau baroque en France.

Sa première rencontre avec la comtesse de Chambure? William Christie s’en souvient comme si c’était hier. «Je venais d’arriver à Paris. Pour tout étranger débarqué dans cette ville qui s’intéressait un tant soit peu aux musiques anciennes, il y avait à l’époque deux destinations incontournables: le département de musique de la Bibliothèque nationale, dirigé par François Lesure, et le Musée instrumental du Conservatoire, rue de Madrid, dont la conservatrice en chef n’était autre que Geneviève de Chambure!»

Une personnalité «comme on n’en fait plus. Qui vivait comme elle collectionnait les objets d’art. Avec ce mélange de haute culture et d’hospitalité qui symbolise l’art de vivre à la française», assure le fondateur des Arts florissants.

Ce dernier lui rend hommage en ce moment même à la Philharmonie de Paris, en compagnie de ses propres musiciens, mais aussi d’autres anciens fidèles de la Société des musiques d’autrefois (SMA), qu’elle avait fondée dès les années 1920.

À l’instar de Jordi…

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