Un an après sa réélection, Emmanuel Macron et les petites phrases



Quelques mois plus tôt, lors de ses vœux, Emmanuel Macron avait lâché : “Qui aurait pu prédire (…) la crise climatique aux effets spectaculaires encore cet été dans notre pays ?”, provoquant la colère de scientifiques et de militants écologistes. “Il y a une partie de ces vœux où j’ai été mal compris (…) On a voulu me faire dire que, au fond, je n’aurais jamais lu aucun rapport du Giec. Qu’est-ce que j’ai simplement voulu dire ? C’est qu’au fond ç’a été encore plus vite que prévu”, avait-il dû se justifier quelques jours plus tard. 

En juillet 2022, interrogé sur les Uber Files et son rôle dans l’implantation d’Uber en France, Emmanuel Macron avait déclaré lors d’un déplacement en Isère : “Ça m’en touche une sans faire bouger l’autre”. Plagiant une phrase prononcée par Jacques Chirac, le chef de l’État avait défendu son action : “Si c’était à refaire, je le referais. (…) Il faut lutter par tous les moyens contre le chômage de masse. J’assume à fond d’avoir vu des chefs d’entreprises étrangers. J’en suis fier. S’ils ont créé des emplois en France, j’en suis fier et je le referai demain et après-demain”.

Il serait également possible de citer : “On ne peut accepter ni les factieux, ni les factions”, prononcé lors d’une interview sur TF1 et France 2 au mois de mars, au cours de laquelle Emmanuel Macron a comparé les manifestants contre la réforme des retraites aux tentatives de coups d’État fomentées par l’extrême droite aux États-Unis et au Brésil.



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