un bilan diplomatique positif, mais terni par le «Qatargate»


L’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, entouré d’Emmanuel et Brigitte Macron, le 18 décembre 2022. LEE SMITH/REUTERS

DÉCRYPTAGE – Doha a montré au reste du monde qu’un minuscule pays sans tradition sportive pouvait organiser un événement sportif à la résonance planétaire.

Renforcement de son influence dans les pays du Sud, rehaussement de son prestige dans le monde arabo-musulman, mais tensions persistantes avec l’Europe. Au plan diplomatique, le bilan de la Coupe du monde pour le Qatar apparaît largement positif, même si le «Qatargate» a terni son image. «Cette Coupe du monde a posé le Qatar comme une marque mondiale dans ce qu’on appelle le “Sud global” où les supporteurs, les médias et les politiciens ont été moins partiaux à son égard», constate pour Le Figaro Andreas Krieg, spécialiste de l’émirat au King’s College de Londres.

Doha a fait démentir les prévisions parfois catastrophistes sur ses difficultés à gérer les foules, son aversion pour les LGBT+ et les problèmes que devaient poser les restrictions sur les ventes d’alcool. En réussissant au contraire le pari organisationnel et en surmontant le défi culturel posé par l’accueil de centaines de milliers d’étrangers sur une terre musulmane ultraconservatrice, le Qatar a montré au reste du monde qu’un…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 81% à découvrir.

La liberté n’a pas de frontière, comme votre curiosité.

Continuez à lire votre article pour 0,99€ le premier mois

Déjà abonné ?
Connectez-vous



Lien des sources