un Bizot impérial, des Autrichiens trop tendres… Les tops et les flops


Le Stade Brestois a réalisé l’exploit d’aller s’imposer sur le terrain du Red Bull Salzbourg (0-4). Le club breton signe une deuxième victoire en C1.

TOPS 

Tonnerre de Brest ! 

Dans la ville de Mozart, le Stade Brestois a pondu un véritable récital à la Red Bull Arena. Vainqueur d’un autre club autrichien lors de la première journée de Ligue des Champions (Sturm Graz, 2-1), les Bretons arrivaient en tant qu’outsider pour affronter le RB Salzbourg, 8e de finaliste en 2022. Au terme de la rencontre, le nouvel élève européen a terrassé l’équipe du giron Red Bull. Solide en défense et remplit de réalisme, les Pirates ont réalisé la rencontre parfaite pour piéger l’équipe adverse. Abdallah Sima, une nouvelle fois buteur, porte son total à trois buts dans la compétition et a dynamité la rencontre pour permettre à ses coéquipiers d’empocher la victoire. Brest est la deuxième équipe à remporter ses deux premiers matchs en coupe d’Europe depuis… Strasbourg en 1979. Une symphonie sans fausse note composée par Eric Roy, chapeau messieurs ! 

Marco Bizot dans la grande lignée des gardiens néerlandais

Le gardien brestois a rendu une copie parfaite pour le deuxième match de Brest en Ligue des champions. Au côté d’Abdallah Sima, le portier de 33 ans aura été un des hommes du match avec ses sept arrêts effectués. Bizot prolonge la lune de miel européenne du Stade Brestois et peut recevoir les félicitations de tous ses coéquipiers, qui peuvent le remercier chaleureusement. 

Le coaching gagnant d’Eric Roy 

Comme dit plus haut, la symphonie fut parfaite pour les Brestois. Avec Eric Roy en chef d’orchestre, le club breton a pu voir la symphonie prendre forme au fil des minutes et a su faire mal au meilleur des moments en faisant preuve de réalisme. La rentrée de Mama Baldé a fait un bien fou à Brest. le Guinéen amène le deuxième et quatrième but de ses coéquipiers, dont celui de Pereira Lage, aussi rentré en jeu. Tous les choix du technicien breton furent parfaits, un véritable régal pour les supporters brestois qui ont amené la foudre dans une Red Bull Arena, totalement abasourdi par la performance de ses joueurs. 

FLOPS 

Un RB Salzbourg trop tendre 

Le projet ne serait-il pas allé trop loin ? Habitué d’acheter des joueurs à un fort potentiel pour les vendre plus chers, le club autrichien avait l’air sans solution, incapable de se relever après les buts encaissés. Pourtant, quand on regarde les statistiques, les joueurs de Pep Lijnders sont loin d’avoir fait un mauvais match (15 tirs, 7 cadrés contre 13 tirs 6 cadrés pour Brest). Un manque de réussite combiné à un état de grâce de Bizot amène cette deuxième (lourde) défaite en Ligue des champions. Cela les met en très mauvaise position pour espérer obtenir les barrages, à la fin du mois de janvier. 

Blaswich dans le dur 

Si le gardien brestois a réalisé une très bonne performance, son homologue autrichien ne peut pas en dire autant. Fautif sur le deuxième but d’Abdallah Sima en lui remettant le ballon dans les pieds (70e) et trop lent sur celui de Pereira Lage (75e), Janis Blaswich n’a pas été assez déterminant pour sauver son équipe de la déroute. Avec seulement deux arrêts effectués, l’ex-joueur du RB Leipzig devra vite oublier cette soirée pour que le RB Salzbourg garde un infime espoir de qualification en phase finale de C1. 



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