une magicienne utilisait des tours de passe-passe pour dérober des joyaux dans des bijouteries



Surnommée “La Perruquée”, l’escamoteuse a volé pour plusieurs centaines de milliers d’euros de bijoux dans des établissements parisiens.

Un sac bien placé, un geste discret et une certaine attitude: avec une technique bien ficelée, une voleuse s’est emparée de centaines de milliers d’euros de joyaux dans plusieurs bijouteries parisiennes.

L’escamoteuse a mené son tour de passe-passe une demi-douzaine de fois, explique Le Parisien. Les policiers, ignorant son identité lors de l’enquête, l’ont même surnommée “La Perruquée”, elle qui dérobait les joyaux aussi grâce à son jeu d’actrice.

De vrais tours de passe-passe

La femme de 45 ans entrait dans les boutiques, guillerette, et prétextait vouloir le plus beau des mariages, raconte le quotidien local. Les vendeuses lui proposaient un bijou et grâce à son sac à main ou en faisant tomber les pierres, elle détournait l’attention des employées pour ouvrir la vitrine et se servir.

Un numéro habile, rapide et sans infraction, qu’elle répétera dans plusieurs magasins Bulgari, Pomellato et Mad Lords.

Au final, depuis novembre dernier, la magicienne improvisée s’est emparée de deux bracelets à 17.000 euros chacun, deux autres bijoux d’une valeur total dépassant les 50.000 euros, un autre bracelet à 20.000 euros ou encore une montre à 38.000 euros. Le clou du spectacle: un bijou Mad Lords à plus de 100.000 euros, dérobé en un coup de magie.

Un procès fin mars

Bijoux volés en poche, la quadragénaire revendait les joyaux à un receleur. Son plus gros butin à plus de 100.000 aurait été racheté par l’homme à 5000 euros.

Cette magicienne hors-la-loi sévissait depuis plusieurs mois dans la capitale, rapporte le quotidien. Elle a été interpellée alors qu’elle jouait aux machines à sous du casino d’Enghien dans le Val-d’Oise.

Elle devait être jugée il y a quelques jours, mais son passage au tribunal a finalement été reporté à la fin mars, a indiqué le parquet de Paris au Parisien. Aujourd’hui encore, elle nie être celle qui se cache derrière “La Perruquée” et a été placée sous contrôle judiciaire.



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