une quadragénaire retrouvée morte, son compagnon en garde à vue



Un homme de 36 ans a été placé ce dimanche en garde à vue après que le corps de sa femme a été découvert par les gendarmes au domicile du couple à Pont-Péan, en Ille-et-Vilaine. Il s’était présenté plus tôt au commissariat de police pour signaler la mort de sa femme.

Une femme née en 1976 a été retrouvée morte à son domicile de Pont-Péan, en Ille-et-Vilaine, et son compagnon a été placé en garde à vue, a signalé le parquet de Rennes.

Dimanche après-midi, un homme, né en 1987, s’est présenté au commissariat de police de Rennes “pour signaler qu’il avait trouvé sa femme décédée à son domicile à Pont-Péan”, a indiqué le procureur de la République de Rennes Philippe Astruc, confirmant une information de Ouest-France.

Des lésions sur le corps de la victime

L’homme était pris en charge par les gendarmes et conduit à son appartement dans cette commune au sud de Rennes où était effectivement découvert le corps sans vie de son épouse. “Il était constaté sur le corps de la victime des lésions attestant d’un décès faisant suite à des violences”, a ajouté Philippe Astruc. Une enquête criminelle confiée à la Brigade de recherches (BR) de Rennes a été ouverte par le parquet.

Le mari de la victime, qui présente également des lésions, a été placé en garde à vue. “Il n’a pu être encore entendu pour donner sa version des faits et demeure donc présumé innocent”, a dit Philippe Astruc. Une autopsie doit être réalisée lundi pour préciser les causes exactes du décès.

La victime avait confié aux forces de l’ordre avoir peur de son mari

Le couple s’est rencontré en 2014 et s’est marié en 2017. Le mis en cause est maçon en CDI dans l’entreprise de son frère tandis que la victime était sans emploi, a précisé le procureur.

Celle-ci s’était présentée en février 2022 à la brigade de La Gacilly, dans le Morbihan, pour signaler qu’elle avait quitté le domicile conjugal en novembre 2021. “Elle ne déposait pas plainte mais soulignait avoir peur de son mari qui était violent verbalement sans cependant exercer de violences physiques”, selon la même source. A ce stade de l’enquête, la date de la reprise de vie commune du couple n’est pas connue.



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