«urgence absolue», «urgence relative»… que signifient ces termes médicaux


Un réfugié syrien a poignardé six personnes, dont quatre enfants, jeudi dans un square à Annecy. Jusqu’à vendredi matin, deux d’entre eux étaient placés en «urgence absolue».

Les quatre enfants «ont tous pu être opérés, ils sont sous surveillance permanente médicale et leur état est stable», a annoncé ce vendredi la première ministre Elisabeth Borne. La veille, un Syrien ayant bénéficié de l’asile en Suède a poignardé six personnes à Annecy, dont quatre enfants, avant d’être neutralisé par la police. Avant l’annonce d’Elisabeth Borne, deux enfants étaient toujours considérés «enurgenceabsolue, enurgencevitale», selon les termes du porte-parole du gouvernement Olivier Véran sur France Info. Que signifient ces termes médicaux ?

D’abord, le terme de «pronostic vital» est davantage utilisé par les forces de l’ordre. L’Académie de médecine, elle, retient quatre termes : urgence absolue « qui correspond à une situation de détresse vitale» ; l’extrême urgence «qui évolue très vite vers l’urgence absolue» ; l’urgence relative «qui peut attendre» et l’urgence potentielle «qui nécessite une surveillance attentive».

En réalité, l’urgence absolue et l’urgence relative sont les plus usitées. Le premier, car il signifie que la vie du patient est potentiellement en danger et nécessite des soins rapides. Ceux-ci peuvent aller de l’intervention chirurgicale à la réanimation. C’est par exemple le cas des deux enfants toujours hospitalisés.

Le second, l’urgence relative, est employé pour des blessés dont la vie n’est pas en danger dans l’immédiat. Si le patient est classé en urgence relative, se pose la question de son transport. Selon le degré de gravité de l’état de la victime, trois options s’ouvrent alors : la première, qui correspond à un état grave mais à une ventilation spontanée efficace, nécessite un transport couché, précise l’Académie» ; la deuxième renvoie à une «conscience conservée» et des «hémorragies arrêtées», et nécessite également un transport couché ; la dernière vise les «éclopés» et «blessures minimes» qui permettent alors un transport assis.



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