VIDÉO – Les fonctionnaires bientôt mieux protégés : “Des collègues se sont fait cracher dessus”

Les urgences de l’hôpital Saint-Antoine, à Paris, recensent déjà une vingtaine d’agressions depuis janvier. Pourtant, ici, tout est fait pour éviter au maximum les tensions : “On a fait le choix d’un accueil un peu particulier, avec des vitres de protection et un retour caméra”, explique Pierre-Alexis Raynal, chef du service des urgences adultes interrogé par TF1 dans le reportage en tête de cet article. “Le patient qui pourrait avoir une attitude agressive se voit sur l’écran, et c’est parfois un élément de dissuasion”, ajoute-t-il. Plus loin, l’accès à la zone de soins est limité aux patients et aux accompagnants badgés. Quand la situation est trop tendue, les soignants disposent d’un bouton d’alerte qui retentit dans tout le couloir. “Quand j’appuie, tous mes collègues sont au courant qu’un docteur va venir me rejoindre au Box 2″, raconte Cendrine Toullier, cadre de santé.