VIDÉO – Un immeuble à l’heure de la vie chère



La première à nous ouvrir sa porte s’appelle Hélène. Aide ménagère de 57 ans, elle n’a que 45 minutes pour déjeuner, avant de répartir au travail. Sa principale préoccupation du moment, c’est le prix des courses qui a flambé. “28 articles, c’est 65 euros là. Les œufs, le beurre… Tout a augmenté. Je pense qu’il faut cibler quelques promotions pour arriver à s’en sortir”, explique-t-elle dans la vidéo en tête de cet article.

À peine après avoir eu le temps de manger, et Hélène doit repartir. Elle parcourt 300 km chaque semaine, à ses frais, pour travailler. Malgré un salaire modeste de 1400 euros, elle n’est pas éligible à la prime carburant mise en place par le gouvernement. “Je me dis que c’est quand même ingrat parce que je prends ma voiture tous les jours et je fais beaucoup de kilomètres pour aller travailler. Je pense qu’ils auraient dû baisser un peu le plafond et faire en sorte qu’une bonne partie de la population y ait le droit. Un quart de mon salaire part dans le carburant”, déplore-t-elle.



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