VIDÉO – Vente à perte de carburant à partir de décembre : la grande inquiétude des petites stations

Vendre du carburant à perte, pour certains, c’est tout bonnement mettre la clé sous la porte. Pour Olivier Le Conte par exemple, le gérant d’une station-service interrogé par le 13H de TF1 dans le reportage ci-dessus, sa marge est de trois à quatre centimes le litre. Une fois ses charges payées, il ne lui reste pas grand-chose. 

“C’est très faible, c’est moins d’un centime du litre. C’est vrai que la station fait un petit peu de volume, mais au final les résultats sont minimes. Si je baisse ma marge, malheureusement, je n’aurais plus lieu d’exister sur cette station”, explique ce patron basé à Saint-Lô (Manche). Depuis ce lundi matin, les véhicules défilent et la clientèle compte de nombreux habitués. Pour eux, pas question de laisser tomber cette station.