VRAI OU FAUX. Les condamnations des passeurs de migrants sont-elles trop légères ?



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VRAI OU FAUX. Les condamnations des passeurs de migrants sont-elles trop légères ?
France info

L’arrivée de 11 000 migrants à Lampedusa, il y a quelques jours, a relancé le débat sur le trafic d’êtres humains. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est exprimé sur les condamnations de passeurs, qu’il considère comme trop légères.

Les condamnations des passeurs de migrants sont-elles trop légères ? C’est en tout cas ce que pense Gérald Darmanin, comme il l’a affirmé au micro d’Europe 1 dans la matinée du 18 septembre. Le ministre parle de condamnations de quelques mois. Le ministère de la Justice n’a pas de données précises sur les peines concernant les passeurs. Dans la presse, certains journalistes rapportent des condamnations allant jusqu’à cinq ans de prison ferme. Il en existe donc tout de même des plus lourdes que celles émises par Gérald Darmanin

Les associations alertent sur les personnes visées 

Mais ces chiffres parlent d’un réseau structuré, d’un réel trafic d’êtres humains. Aujourd’hui, cela est considéré comme un délit, et peut aller jusqu’à 10 ans de prison. Avec la loi Immigration, cela ne sera plus un délit mais un crime : les passeurs pourront écoper de peine allant jusqu’à 20 ans de prison. 

Les associations, elles alertent sur ceux qui vont être visés par ce type de condamnations, car certains ne font parfois pas partie d’un réseau structuré. 





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