« 2028, je n’ai pas dit non » : Teddy Riner se voit bien continuer après les Jeux de Paris
2 août 2024. Teddy Riner a coché cette date depuis déjà un bout de temps. C’est ce jour-là que les meilleurs poids lourds de la planète se disputeront le titre de champion olympique de judo à Paris. Ce 2 août 2024, on a un temps pensé qu’il s’agirait du dernier grand spectacle du Français. Surtout après ses envies de tout arrêter à l’été 2021 après sa défaite à Tokyo en quart de finale des JO. Et bien, il semblerait que le Français ait trouvé de nouvelles ressources pour trouver et prolonger le plaisir.
Dans un reportage diffusé ce samedi soir dans l’émission « Canal Sports Club », le champion a laissé entendre qu’il ne se fixait pas de limites. « Quand je vois comment je me comporte, comment j’assimile les entraînements et les voyages, ce n’est pas sûr que j’arrête en 2024, c’est même plus sûr que je continue », a déclaré l’intéressé. Avant d’aller encore plus loin : « 2028 (à Los Angeles NDLR), je n’ai pas dit non. »
Ces propos datent d’il y a quelques jours. Teddy Riner effectuait alors un stage de 10 jours avec les meilleurs représentants du jiu-jitsu à Rio de Janeiro. Cette idée de continuer ne vient pas de nulle part. Déjà le mois dernier, il l’évoquait sur le ton de l’humour dans nos colonnes. « Je ne pense qu’à 2024 mais, quand je serai en forme, peut-être que l’idée d’être là en 2028 va sortir, qui sait ? »
39 ans en 2028
Dans un mois, le pensionnaire du PSG fêtera ses 34 ans. Les Jeux de Paris sont l’occasion pour lui d’empocher un troisième titre olympique en individuel, après Londres en 2012 et Rio en 2016. En août 2021, à Tokyo, Riner a échoué en quart de finale à la surprise générale face au n°1 mondial russe Tamerlan Bashaev au golden score. Il a toutefois réussi à glaner le bronze via les repêchages. À cette 3e place s’est ajouté un magnifique sacre par équipes face à des Japonais ultra-favoris à domicile.
Début février, le judoka aux 10 médailles d’or aux Championnats du monde s’est rassuré au Grand Slam de Paris, en décrochant la première place. « Même à 70 % de mes capacités (même 60 % selon son entraîneur Franck Chambily), je suis content de moi, disait-il le 5 février. Je n’ai pas fait un judo extraordinaire, mais ce tournoi fait partie de la préparation et je m’impose ici pour la septième fois. Et j’ai pris la température à la maison, pour les Jeux de 2024. Ressentir la pression, ne pas glisser, c’est important de participer à des tournois à la maison. »
Les compétitions ne font toutefois pas partie de ses priorités, même si le 13 mai, Teddy Riner pourrait s’attaquer à un 11e titre mondial. Après son stage au Brésil, il doit s’envoler vers le Japon en mars. Toujours dans cette logique de se préparer loin de Paris, avec les siens, et en affrontant lors de regroupements internationaux, le plus d’adversaires possibles.