À Alençon, il s’engage chez les Gaulois de l’Armée de terre
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Un engagé de plus dans l’Armée de terre.
À l’occasion d’une cérémonie de signature de contrat d’engagement organisée par le Centre d’information et de recrutement des forces armées (Cirfa), au quartier Lyautey d’Alençon (Orne), mardi 3 septembre 2024, Brice a validé son engagement pour plusieurs années dans l’institution militaire.
Emmanuel Desachy, délégué militaire départemental de l’Orne et les adjudants-chefs Christophe et Denis étaient présents pour l’occasion.
Deuxième engagement
Déjà engagé auparavant mais obligé d’arrêter en raison d’une blessure, Brice s’est remis en forme pour ce réengagement. Il a signé un nouveau contrat pour rejoindre le 92e régiment d’infanterie (92e RI) de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), aussi appelé « les Gaulois ».
Dans quelques semaines il rejoindra le Centre de formation initial militaire à Bitche (Moselle), pour une formation initiale militaire. Cette période s’apparente à ce que les anciens du contingent appelaient « les classes ».
Après cela, Brice suivra une formation approfondie au sein même de son régiment. « Nous lui souhaitons la bienvenue dans la grande famille militaire et un plein épanouissement aussi bien professionnel que personnel parmi ses sœurs et frères d’armes », se réjouit le Cirfa.
16 000 recrues par an
L’armée de terre recrute annuellement environ 16 000 jeunes femmes et hommes de 18 à 32 ans sans diplôme comme titulaire d’un Bac + 5. Près de 5 000 réservistes garnissent également les rangs de l’Armée de terre.
Le recrutement concerne une centaine d’emplois différents, allant des métiers du combat (formations internes) aux métiers du soutien (cuisinier, mécanicien, agent administratif…), avec comme point commun le fait d’être soldat, cœur du métier.
Les candidats intéressés par la Marine, l’Armée de l’air, la Gendarmerie ou les autres services du Ministère des armées (essence, santé…) peuvent passer par le Cirfa d’Alençon. La Marine et l’Armée de l’air assurent notamment des permanences régulières.
Appellation définitive en 1882
En 1791, sous la révolution française, le régiment de Walsh (régiment d’infanterie irlandais du royaume de France) est renommé 92e régiment d’Infanterie de Ligne. En 1803, il est réorganisé et renommé 92e régiment d’infanterie avant d’être licencié, comme beaucoup de régiments de l’armée napoléonienne, en 1815.
En 1854, le 17e régiment d’infanterie légère est transformé et renommé pour reprendre l’appellation définitive de 92e RI en 1882. Soit un an après avoir pris garnison à Clermont-Ferrand.
Une tête de Gaulois en insigne
Présent lors de la guerre de 1870, et des deux Guerres mondiales, il a été de tous les combats, et continue dans les opérations extérieures de l’armée française.
L’insigne du 92e RI représente une tête de Gaulois dans un écu d’argent bordé d’émail rouge.
La tête de Gaulois casquée est la figure emblématique du régiment puisqu’il est implanté près du site de Gergovie, lieu où Vercingétorix avait infligé aux Romains leur première défaite. C’est pourquoi les soldats du régiment d’Auvergne s’appellent fièrement les Gaulois.
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