Centenaire des 24 Heures du Mans : une course marquée par des drames et des crashs 


Les places pour l'édition 2023 des 24 Heures du Mans, celle du centenaire de la course, partent à grande vitesse...
Depuis leur lancement en 1923, les 24 Heures du Mans (Sarthe) ont aussi été le théâtre de drames et d’accidents mortels. ©Maxime DAVOUST/Actu Le Mans

L’histoire des 24 Heures du Mans auto a été marquée par des tragédies et des crashs mortels au fil de ses éditions. Zoom sur quelques drames qui ont ponctué les 90 éditions de la course.

1955 : l’année tragique

C’est probablement la tragédie la plus tristement célèbre sur le circuit Bugatti. L’édition 1955 est une année noire pour les 24 Heures du Mans : elle marque la plus grande catastrophe de l’histoire du sport automobile.

Le 11 juin 1955, au volant de sa Mercedes, le pilote français Pierre Levegh percute une autre voiture. La Mercedes s’envole après avoir heurté l’Austin de Macklin et se désintègre en projetant des débris dans le public.

Le bilan est lourd avec 82 morts dont Pierre Levegh et plus d’une centaine de blessés.

Les années 50 et 60 meurtrières pour les pilotes

Nombre de pilotes meurent dans les années 1950 et 1960 pendant la course, les essais ou les entraînements.

L’amélioration perpétuelle des conditions de sécurité au fil des décennies rend les accidents mortels plus rares sur le circuit. Depuis la fin des années 1960, six pilotes sont décédés pendant la course, les essais, l’entraînement ou les pré-qualifications.

Deux pilotes sont morts dans les années 70, deux autres dans les années 80, un dans les années 90 et un en 2013.

Le sort s’acharne sur la famille Bianchi

En 1968, Mauro Bianchi est victime d’une violente sortie de piste Le pilote en réchappe mais est grièvement brûlé. 

L’année suivante, nouvelle tragédie avec la disparition de Lucien Bianchi alors qu’il participait aux essais préliminaires des 24 Heures du Mans. Il décède après avoir percuté un poteau télégraphique avec son Alfa Romeo.

Le Mercedes s’envole en 1999

Les images sont impressionnantes. Arrivée au bout de la ligne droite des Hunaudières, lors des essais en 1999, une Mercedes quitte le sol. Au volant, le pilote Mark Webber s’en sort miraculeusement. 

La voiture fait plusieurs tours et termine sur le toit.

Spectaculaires accidents en 2011, les pilotes indemnes

En 2011, le pilote britannique Allan McNish au volant d’une Audi R18, a heurté l’arrière d’une Ferrari en tendant de la doubler. La voiture a fini sa course dans les rails, non loin du public.

Le choc est violent mais heureusement, le pilote s’en sort indemne et aucune personne n’a été blessée par les débris du véhicule.

La même année, le pilote Mike Rockenfeller, lui aussi au volant d’une Audi R18, tape le rail à très grande vitesse, dans la ligne droite allant du virage d’Arnage à la courbe d’Indianapolis.

Il sort de la voiture avant que celle-ci ne prenne feu. Deux accidents dont les pilotes sont sortis indemnes mais qui auraient pu avoir une issue plus malheureuse.

2013 : le pilote Allan Simonsen perd la vie

L’édition 2013 a été endeuillée : quelques minutes après le début de la course, le pilote danois Allan Simonsen avait heurté un rail de sécurité au volant de son Aston Martin, au virage du Tertre Rouge. 

Transféré dans un état grave au centre médical du circuit, il succombe des suites de ses blessures. Il s’agit du dernier accident mortel sur les 24 Heures du Mans auto.

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