Coupe du monde féminine : peu de surprises attendues chez les Bleues, Amandine Henry devrait en être


La Coupe du monde 2023 démarre ce mardi 6 juin pour l’équipe de France. Jour de la grande révélation pour les sélectionnées qui voyageront en Australie cet été (20 juillet-20 août), quatre ans après le Mondial organisé en France. Hervé Renard dévoilera ses choix à 16 heures, depuis les locaux de l’équipementier de la FFF, à Paris. Une liste à 26 noms, dont 4 gardiennes, ce qui signifie que trois joueuses ne grimperont pas dans l’avion pour Sydney, début juillet, une fois la préparation terminée sur le sol européen.

Une situation jamais simple à gérer qui rappelle celle, chez les hommes avant le Mondial 1998, d’Ibrahim Ba, Nicolas Anelka, Sabri Lamouchi, Martin Djetou, Lionel Letizi ou Pierre Laigle. Mais, pour Hervé Renard, nommé fin mars à la tête de l’équipe de France, cette liste élargie ressemble à une obligation. Pour sa seule convocation, effectuée le 31 mars pour deux matchs amicaux en avril, l’ancien entraîneur de Lille ou Sochaux avait choisi 26 joueuses, déjà, afin de découvrir un maximum de profils.

Actuellement en vacances après une longue saison qui a débuté avec l’Euro 2022, les Bleues apprendront leur convocation depuis leur lieu de villégiature. La seule surprise devrait concerner le retour d’Amandine Henry dans l’entrejeu. L’ex-Lyonnaise aux 93 sélections n’a plus connu les Bleues depuis novembre 2020. Elle aurait été dans la première liste de Renard sans sa blessure. Celle qui vient de signer avec Angel City aux États-Unis après son départ de l’OL n’a plus joué depuis fin mars. Au milieu de terrain, ce sera la seule surprise : Charlotte Bilbault (Montpellier) ne devrait pas en être ; Kheira Hamraoui, avec certitude, n’y sera pas.

Sans Cascarino ni Katoto, avec Diani

Hervé Renard s’appuiera sur le groupe étudié en avril. Sandie Toletti (Real Madrid), Oriane Jean-François, Laurina Fazer, Grace Geyoro (PSG), Léa Le Garrec (Fleury 91), Kenza Dali (Aston Villa) et Amel Majri (OL) seront présentes. Pour le reste, la grande question tourne autour du nom des remplaçantes aux blessées Delphine Cascarino, Marie-Antoinette Katoto et Griedge Mbock. Surtout pour Cascarino puisque la Lyonnaise était présente en avril (2 buts, 2 passes décisives en 2 matchs) contrairement aux deux autres.

Melvine Malard, Vicki Becho (OL) ou Mathilde Bourdieu (Paris FC) pourraient bien occuper une place parmi les attaquantes de cette liste alors qu’elles étaient absentes au printemps. La première avait toutefois été appelée pour suppléer le forfait de Kessya Bussy (Reims). Pour les autres joueuses offensives, Ouleymata Sarr, Clara Matéo (Paris FC), Eugénie Le Sommer (OL), Viviane Asseyi (West Ham) ou Sandy Baltimore (PSG) en seront.

Hervé Renard pourra surtout compter sur Kadidiatou Diani. La meilleure joueuse de la saison de D1, blessée depuis le 30 mars (victime d’une fracture à la clavicule droite), poursuit son travail de récupération et sera prête pour le début de la préparation, le 20 juin à Clairefontaine. Star des Bleues en l’absence de Katoto et Cascarino, elle sera le principal atout offensif lors de ce Mondial.

Enfin, en défense et au poste de gardienne, les mêmes noms qu’en avril sont aussi attendus. Les Bleues se rassembleront donc à Clairefontaine dès le 20 juin pour une quinzaine de jours de stage avant de jouer un premier match amical à Dublin (Irlande). Elles décolleront ensuite pour l’Australie où un dernier match de préparation les attend le 14 juillet à Melbourne. L’ouverture de leur Mondial aura lieu le 23 juillet, à Sydney, face à la Jamaïque. Le Brésil et le Panama sont les deux autres adversaires de la France au premier tour.



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