Des fruits et légumes en circuit court dans les assiettes des écoliers de l’Essonne en 2025


Le projet a pris un peu de retard, mais il est en bonne voie. Si tout va bien, de nombreux écoliers de l’Essonne retrouveront dans leurs assiettes à la rentrée 2025 de légumes cultivés en circuit court. Le conseil départemental s’est en effet lancé dans la construction d’une légumerie : cet établissement transformera (lavage, épluchage…) chaque année 3 000 tonnes de fruits et légumes achetés à des agriculteurs essonniens ou proches. Ce lundi, les statuts de la société publique locale (SPL) Essonne Terre d’Alimentation, ainsi que l’achat d’un terrain de 10 000 m2 à Étréchy pour la future installation, ont été approuvés à l’unanimité en séance publique.

Pour l’heure, dix communes (Angerville, Brétigny-sur-Orge, Brunoy, Cerny, Gometz-le-Châtel, Montgeron, Morangis, Saulx-les-Chartreux, Villemoisson-sur-Orge, Yerres), ainsi que la Communauté de communes Entre Juine et Renarde, ont adhéré. D’autres pourront les rejoindre dans les années à venir. La région Ile-de-France pourrait en être, la collectivité ayant fait part de son intérêt afin d’alimenter ses lycées.

Un investissement de 7 millions d’euros

« Nous voulons faire de l’Essonne le potager de l’Île-de-France pour une nourriture plus saine », ambitionne Guy Crosnier, en charge de la ruralité, l’agriculture et l’alimentation. Le terrain, situé rue des Hêtres pourpres, sera acheté pour 250 000 euros. « Il est bien situé, prêt de la N 20, entre les lieux où on produit au sud et ceux où l’on consomme au nord », note François Durovray (LR), le président du conseil départemental. Au total, l’investissement est d’un peu plus de 7 millions d’euros.

Les principaux objectifs : « offrir des produits frais et pour partie bio pour la restauration collective », mais aussi « permettre à des agriculteurs essonniens de diversifier leur production, avec l’assurance d’un débouché local pérenne et une rémunération équilibrée en limitant les intermédiaires », « maximiser notre autonomie alimentaire », et « réduire notre empreinte carbone », explique-t-on au département.



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