Disparition d’Audrey Baltrons : deux mois plus tard, la mère de famille est toujours introuvable


Comme à son habitude, le vendredi 10 février dernier, Audrey Baltrons dépose ses enfants au collège puis va boire le café chez sa mère, quelques kilomètres plus loin. L’Aveyronnaise prend soin de demander à sa maman de récupérer ses deux préadolescents, âgés de 11 et 12 ans, en fin de journée à la sortie des cours. Après cela, en dehors de quelques SMS échangés avec ses proches, la mère de famille ne donne plus signe de vie. Deux mois plus tard, la police lance un nouvel appel à témoins pour retrouver cette femme âgée de 40 ans, disparue dans le secteur de Cazeville (Aveyron).

La dernière fois qu’elle a été vue, la disparue portait un jean bleu, un pull noir et des baskets Nike blanches et roses, indiquent la Direction territoriale de la police judiciaire (DTPJ) de Montpellier et le commissariat de Decazeville, en charge de l’enquête. Les yeux de la disparue sont bleus et elle arbore un tatouage sur la poitrine.

La mère de famille a été signalée disparue le 13 février dernier.
La mère de famille a été signalée disparue le 13 février dernier.

Toujours selon l’appel à témoins, Audrey Baltrons circulerait à bord d’une Dacia Logan blanche. C’est à bord de cette voiture qu’elle aurait quitté la commune d’Auzits. À ce jour, ce véhicule n’a pas été localisé et aucun témoignage décisif n’a permis de retracer le parcours de la mère de famille, indique la DTPJ de Montpellier.

Ses derniers messages remontent au 13 février : Audrey demande à ses proches de s’occuper de ses enfants. « Troublant », diront certains aux enquêteurs. Après cela, la maman ne donne plus signe de vie et ses proches donnent l’alerte dès le dimanche.

Son téléphone, lui, borne dans plusieurs zones du département. Et depuis, plus rien. Une enquête pour disparition inquiétante a été ouverte par le procureur de la République de Rodez.

Selon nos informations, la police ne néglige aucune piste. Six policiers de la PJ de Montpellier travaillent quotidiennement et en collaboration avec les enquêteurs du commissariat de Decazeville.



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