« Ils ont dévasté les bureaux » : ils s’introduisent dans un local du Samu social de l’Oise et volent un véhicule


Dans les rangs du Samu social de l’Oise, on est « dépité ». Lors de la soirée du 12 avril, deux individus se sont introduits par effraction dans un local de l’association du Bassin creillois pour y dérober un véhicule utilitaire. Géolocalisé, celui-ci a été retrouvé à Pont-Sainte-Maxence au niveau du camp des gens du voyage. Mais pour l’heure aucune interpellation n’a eu lieu. L’enquête a été confiée au commissariat de Creil.

Selon nos informations, les deux cambrioleurs ont été déposés en voiture devant les locaux en question une fois la nuit tombée. Après être entrés, ils se sont mis à fouiller les lieux, sans faire de manière. « Ils ont dévasté les bureaux réservés aux infirmières et aux maraudes », s’indigne le président du Samu Social de l’Oise, Alexis Derache. Pour autant, les malfrats ne volent aucun matériel.

« S’attaquer à nous, c’est vraiment incompréhensible »

« Ils ont fait le tour de l’ensemble des boîtes à clés et ont pris celle de l’utilitaire du technicien », relate Alexis Derache. Une fois leur objectif rempli, les deux voleurs quittent les lieux à bord du véhicule. Manque de chance pour eux : celui-ci est géolocalisé. Prévenus rapidement, les policiers le localisent au niveau du campement des gens du voyage de Sarron, à Pont-Sainte-Maxence. Le lendemain, une opération est menée sur place avec de nombreux fonctionnaires de police épaulés par les gendarmes de la brigade de Pont-Sainte-Maxence, qui connaissent bien les lieux.

Rapidement ils retrouvent l’utilitaire dissimulé au milieu de la végétation, à proximité des voies ferrées. Il est désormais dans les mains de la police qui doit mener des analyses qui pourront peut-être permettre d’identifier l’équipe à l’origine du vol. Si le Samu social devrait récupérer son bien prochainement, l’intrusion laisse toutefois un goût amer aux salariés et aux bénévoles. « S’attaquer à nous, c’est vraiment incompréhensible, souffle Alexis Derache. Des intrusions ou des dégradations, nous en avons déjà connu. Mais c’est la première fois que nos bureaux sont retournés de la sorte. »



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