Immigration : le revirement qui interpelle l’aile gauche de la macronie
Soupir d’une députée de l’aile gauche de la macronie : « Je regrette qu’une Première ministre humaniste, Elisabeth Borne, n’arrive pas à faire valoir ses arbitrages. Elle ne voulait pas que l’immigration figure dans sa feuille de route des cent jours, elle a dû faire des concessions. » Le 26 avril, en effet, la locataire de Matignon avait annoncé que le projet de loi sur l’immigration voulu par Emmanuel Macron ne serait finalement pas présenté tout de suite. « Aujourd’hui, il n’existe pas de majorité pour voter un tel texte, comme j’ai pu le vérifier hier en m’entretenant avec les responsables des Républicains », avait déclaré la Première ministre.