« Je ne descendrai pas plus bas » : le PDG de TotalEnergies refuse de vendre à perte son carburant


Le PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné refuse de vendre à perte ses carburants et « ne descendra pas plus bas » que le prix actuel de 1,99 euro par litre fixé actuellement dans les stations-service de son groupe en France, a-t-il prévenu mardi, interrogé par un journaliste de l’émission « Quotidien ».

« 1,99, c’est un plafond, la politique de TotalEnergies sera assurée (…) Je ne descendrai pas plus bas. C’est déjà un effort important », a déclaré Patrick Pouyanné.

« Ce plafond s’applique dans à peu près aujourd’hui 3 000 stations. Donc ça veut dire que le prix normal est au-dessus », a-t-il ajouté. « Vous vendez souvent à perte, vous, des produits ? » a-t-il demandé à son intervieweur. « Un peu de bon sens, voilà, merci », a-t-il conclu.

1,99 euro dans ses 3 400 stations « tant que les prix sont élevés »

Le groupe pétrolier, qui gère le tiers des stations-service en France, avait annoncé la semaine dernière qu’il prolongerait l’an prochain le plafonnement à 1,99 euro par litre du prix de l’essence et du gazole dans ses 3 400 stations, « tant que les prix resteront élevés ».

Samedi, la Première ministre Élisabeth Borne avait levé un vieux tabou en annonçant, dans Le Parisien, que les carburants pourraient être vendus à perte. Cette mesure, qui fera l’objet d’un projet de loi, devrait entrer en vigueur début décembre pour une durée de six mois.

Reçus par Bruno Le Maire à Bercy, les distributeurs sollicités n’ont pas souhaité réagir publiquement. Mais ils font savoir que, s’il y a une baisse, elle sera réduite au strict minimum, dans son montant comme dans sa durée. La mesure s’appliquera sur la base du volontariat, à compter du 1er décembre.





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