« Je ne suis pas surpris qu’un club comme le PSG s’oriente vers lui », souligne Nkunku au sujet de Nagelsmann


Il est de retour ! Sept mois après avoir dû renoncer à son rêve de Coupe du monde, en raison d’une grave blessure au genou survenue à quelques heures du départ pour le Qatar, Christopher Nkunku a été rappelé par Didier Deschamps pour ce rassemblement qui verra les Bleus affronter Gibraltar le 16 et la Grèce le 19 juin, dans le cadre des éliminatoires pour l’Euro. L’attaquant de 25 ans, à la fois co-meilleur buteur du championnat et vainqueur de la coupe d’Allemagne, a fini la saison en trombe avec Leipzig. Il rejoindra Chelsea la saison prochaine. « Christopher est un grand attaquant, il a d’énormes qualités, ce serait un pur bonheur de l’avoir avec nous », jubilait son (futur) partenaire Wesley Fofana quelques minutes avant le passage de l’ex-Parisien en conférence de presse. Une prise de parole uniquement axée sur son actualité hors transfert, mais qui ne l’a pas empêché de commenter la rumeur liant son ancien entraîneur Julian Nagelsmann au PSG.

Comment avez-vous vécu cette blessure qui vous a privé de Mondial l’hiver dernier ?

CHRISTOPHER NKUNKU. C’était une étape très très dure à vivre, à accepter surtout. Mais ça fait partie d’une vie, d’une carrière de footballeur. C’est la première fois que cela m’arrivait. J’ai pu compter sur le soutien de mes proches, des amis, de mon club. J’ai pu me remettre de ma blessure tranquillement, sans pression. Je n’ai jamais douté du fait que je retrouverai ma forme et mon niveau.

Quel sentiment prédomine au travers de ce retour en Bleu ?

C’est un sentiment de joie, de fierté. Avec le temps, j’ai beaucoup appris. Je ressors beaucoup plus fort mentalement et physiquement. Je suis très fier et heureux d’être sélectionné pour les deux prochains matchs et je vais tout faire pour répondre présent à l’appel du sélectionneur.

A quel poste vous sentez-vous le plus à l’aise ?

D’abord, je vais jouer là où le coach décide. Je ne veux pas être un problème mais une solution. Ces dernières années, j’ai pu jouer en soutien de l’attaquant, devant ou sur les côtés, j’ai cette polyvalence. J’aime être libre et pouvoir bouger, c’est ce qui me caractérise peu importe le poste auquel j’évolue devant.

Vous considérez-vous comme l’un des tout meilleurs buteurs d’Europe aujourd’hui ?

Ce n’est pas à moi de répondre à cette question. Je fais mon travail, j’essaie de donner le meilleur de moi-même à chaque fois. C’est comme ça que j’ai toujours fonctionné. Pour l’instant, je suis focalisé sur mon travail et pas sur la place que j’aurais dans un certain classement.

Le fait de ne pas avoir encore marqué en Bleu vous titille-t-il ?

Forcément. J’espère marquer mon premier but, mais le plus important ce sont les résultats de l’équipe.

Vous avez également évolué deux saisons avec Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté. Racontez-nous leur amitié.

Ce sont deux garçons qui s’entendent très très bien, qui ont vécu à peu près le même parcours et qui sont complémentaires. Ils l’ont montré sur les derniers matchs. On connait leur potentiel. Ce sont deux jeunes joueurs mais avec beaucoup d’expérience malgré leur jeune âge. C’est de très bonne augure pour l’avenir de l’équipe de France.

Julian Nagelsmann figure en bonne place dans l’esprit des décideurs parisiens pour succéder à Christophe Galtier. Que pensez-vous de cet entraîneur ?

C’est un coach qui m’a énormément aidé à me développer, focalisé sur le foot, sur l’aspect tactique. C’est un coach très exigeant. Il aime le football offensif, avec pas mal de buts. Il aime que son équipe se crée beaucoup d’occasions et se retrouve dans la surface de réparation adverse. On a vu son bon travail au Bayern Munich. Je ne suis pas surpris qu’un club comme le PSG s’oriente vers lui.

L’an prochain auront lieu les Jeux olympiques en France, y pensez-vous ?

On n’en parle pas parce qu’on a encore pas mal d’objectifs avant, mais ça peut être un objectif personnel. On connait les règles et ça ne dépend pas que de moi. Ce serait un plaisir de représenter l’équipe de France.



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