JO Paris 2024, breakdance : l’Australienne Raygun est « désolée » pour le tollé provoqué par sa prestation
Une prestation qui a fait le tour des réseaux sociaux. Engagée aux Jeux olympiques pour participer aux épreuves de breakdance, l’Australienne Rachael Gunn est devenue la risée des internautes suite à sa prestation jugée peu harmonieuse qui n’a pas offert une très bonne publicité à cette discipline qui s’invitait pour la première fois de son histoire aux Jeux olympiques.
Connue en compétition sous le nom de « Raygun », elle a également été critiquée par les médias et par les autres « breakers » australiens, et n’a d’ailleurs pas obtenu le moindre point de la part des juges. Si elle affirme avoir reçu beaucoup de soutien, elle regrette ce déferlement de haine, comme elle l’a expliqué à la chaîne de télévision australienne Channel 10 dans le talk-show « The Project », lors de sa première interview donnée depuis la fin des JO.
« C’est vraiment triste d’entendre ces critiques, et je suis vraiment désolée pour ces réactions négatives que la communauté a dû subir aussi… Mais je ne peux pas contrôler la façon dont les gens réagissent », a déclaré l’athlète de 37 ans. Elle a ensuite mis en cause les moyens mis en place par la fédération australienne.
« Malheureusement, nous avons simplement besoin de plus de ressources en Australie pour avoir une chance de devenir champions du monde. L’année dernière, je me suis entraînée de la manière la plus dure possible… J’ai vraiment mis mon corps à rude épreuve, j’ai mis mon esprit à rude épreuve. Mais si ce n’est pas suffisant pour quelqu’un, qu’est-ce que je peux dire de plus ? »
Les haters « pas très familiers avec le breaking »
Raygun a déclaré que la majeure partie des critiques provenait de personnes qui ne connaissent pas la discipline. « Une grande partie des réactions est due au fait que les gens ne sont pas très familiers avec le breaking et les différentes manières d’aborder le breaking ».
Lorsque l’animateur de « The Project » lui a demandé si elle se considérait comme « la meilleure breakeuse d’Australie », l’athlète ne s’est pas démontée. « Je pense que mon palmarès en témoigne », a-t-elle déclaré. « J’étais la meilleure fille australienne de catégorie B en 2020, 2022 et 2023… donc l’historique est là. Mais tout peut arriver dans un battle », a-t-elle par ailleurs indiqué.
Si l’Australienne pourra dire qu’elle a vécu de l’intérieur le grand baptême olympique du breaking, elle gardera sans doute en tête son résultat décevant : trois défaites en trois battles, pour un score de 54 à 0.