Jura. Dans sa ferme, elle cultive des plantes aromatiques et crée des cosmétiques



Arrivée au village il y a 3 ans, Julie Fromont a acquis les bâtiments d’une ancienne ferme sur une surface de 76 ares. Passionnée de nature, elle a souhaité créer un jardin de plantes aromatiques, projet ambitieux au vu du climat et du terrain difficile du premier plateau. La serre rapidement installée a constitué une première réponse. Mais dès 2022, elle a été complétée par la mise en culture de 23 ares où poussent à loisir camomille, capucine, monarde, cosmos, mélisse, achillée, sauge sclarée, sauge ananas et bien d’autres plantes cultivées pour leurs fleurs comestibles et pour leurs principes actifs.

Ainsi est née la Ferme de Cassiopée, spécialisée dans les plantes aromatiques et médicinales. «  Aujourd’hui, je distille une vingtaine de plantes grâce à un alambic, explique Julie. J’obtiens un liquide composé d’hydrolat et d’huile essentielle que je sépare à l’aide d’un essencier. Je distille les menthes, la verveine citronnée, la lavande, le thym, l’hélichryse (ou herbe à curry)… et bientôt la rose. Une partie de ma gamme est vendue sur les marchés ponctuels, dans les magasins biologiques et prochainement via mon site internet.  »

Elle est en train d’installer son laboratoire de transformation

Mais son projet va plus loin, qui vise à créer des cosmétiques à partir de matières premières biologiques et naturelles. « Après la rencontre de producteurs investis dans ce domaine, j’ai souhaité mener à bien ma propre production. » Pour l’instant, elle prépare des macérats huileux avec des huiles végétales bio (tournesol, chanvre et prune) et de cire d’abeille locale et bio qui sont le composant principal des baumes, complétés par des plantes cultivées et sauvages.

« Mais l’élément principal qui me manque aujourd’hui, avoue la jeune entrepreneuse, c’est un laboratoire de transformation que je vais installer dans la grange de 47 m² attenante à la ferme ». Depuis janvier, les travaux de maçonnerie et d’adduction sont terminés. Et en ce moment, l’isolation et le cloisonnement sont en passe d’être réalisés. Pour la 3e phase du projet, soutenu par la Région et les fonds européens, Julie Fromont a fait appel via Internet et le site Miimosa à un financement participatif qui lui permettra d’achever le local de travail, d’en acheter les équipements et tout le matériel de laboratoire nécessaire, soit un coût de près de 10 000 €. À ce jour, la cagnotte s’élève à 6 285 € mais s’arrête ce dimanche 28 mai.

Dons par chèque possibles : Julie Fromont – Cassiopée – 12 rue de la Baume aux Chèvres – 39600 La Châtelaine



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