La danseuse Marie-Claude Pietragalla se livre sur la scène du théâtre d’Abbeville


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L’ancienne Etoile de l’Opéra sera seule sur la scène du théâtre.
L’ancienne Etoile de l’Opéra sera seule sur la scène du théâtre. (©DR)

Elle est l’une des meilleures incarnations de la danse en France : Marie-Claude Pietragalla sera seule sur la scène du théâtre d’Abbeville (Somme) le 31 mai, pour jouer son spectacle « La Femme qui danse ».

Un spectacle de danse, bien sûr, mais aussi un spectacle où l’artiste évoque son parcours et révèle la vérité profonde de son art, à la fois intime et spectaculaire.

De Maurice Béjart à Patrick Dupont, en passant par Rudolph Noureev

« La Femme qui danse » : le titre-même de ce spectacle dit à quel point tout, dans la vie de Marie-Claude Pietragalla, s’articule autour de la danse. Il faut dire que son histoire est inséparable de celle de l’Opéra de Paris depuis… cinquante ans, tout juste.

La toute jeune sexagénaire (60 ans depuis février) est en effet entrée à l’école de danse de l’Opéra à l’âge de 10 ans, après avoir assisté à un spectacle de Maurice Béjart qui a été comme un détonateur dans son existence.

La suite est fulgurante, avec autant de rencontres déterminantes que de marches franchies: après l’école dirigée par Claude Bessy, elle intègre à 16 ans le corps de ballet. Puis c’est Rudolph Noureev qui la dirige lorsqu’elle est nommée première danseuse à 25 ans… avant que Patrick Dupont ne la nomme Etoile deux ans plus tard.

Entre grands classiques et chorégraphies modernes, Marie-Claude Pietragalla ne choisit pas. Au sein de l’Opéra, elle incarne toute la richesse de la danse pendant une dizaine d’années.

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A 35 ans, à la surprise générale, elle quitte l’Opéra pour diriger le Ballet National de Marseille. Une expérience en demi-teinte à l’issue de laquelle elle fonde sa propre compagnie avec Julien Derouault, danseur et chorégraphe qui devient son compagnon et son complice de scène.

Dans « La Femme qui danse », c’est son parcours de vie que Marie-Claude Pietragalla partage avec le public, avec le langage qu’elle maîtrise le mieux: celui de son corps, sous les projecteurs, face au public.

Marie-Claude Pietragalla dans « La Femme qui danse », mercredi 31 mai à 20h30 au théâtre municipal d’Abbeville.
Tarif: 20 ou 25euros.
Réservations au 03 22 20 26 86 ou sur www.abbeville.fr.

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