La migration des Bretons dans le Sud-Ouest, 1921-1960


migration bretons
La couverture de l’ouvrage La migration des paysans bretons vers le sud-ouest de la France (1921-1960). ©DR.

Par Benoît Quinquis

Michel Le Goff, de Gouesnou, a publié récemment un ouvrage consacré à La migration des paysans bretons vers le sud-ouest de la France de 1921 à 1960. Cet exode, qui n’épargna pas le pays de Brest, fut le résultat d’une conjonction de facteurs dont le plus déterminant fut sans doute le nombre insuffisant de terres pour tous les hommes issus des familles nombreuses.

Aussi, les responsables agricoles de Landerneau recrutèrent les gens les plus mal lotis (mais de bonne conduite) pour les envoyer dans le Sud-Ouest afin qu’ils y trouvent du travail.

Une intégration globalement réussie

Le syndicat agricole du Périgord accepta de les accueillir, avec le soutien de l’Église qui comptait sur ces paysans bretons, réputés bons catholiques, pour christianiser ce « pays sans Dieu » ! 

L’objectif religieux ne fut guère atteint : beaucoup d’entre eux perdirent là-bas leur foi catholique ainsi, d’ailleurs, que la langue bretonne. Mais ce fut le prix de leur intégration, car ils s’assimilèrent fort bien à leur région d’adoption, au point d’y faire souche et d’y devenir fermiers voire propriétaires.

Après une seconde vague d’émigration en 1946, la rupture vint en 1960 quand, sous l’influence du Celib (Comité d’étude et de liaison des intérêts bretons) et de figures comme Alexis Gourvennec, les Bretons revendiquèrent le droit de vivre et de travailler au pays

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