la récupération raciste du drame d’Annecy par un groupuscule d’extrême droite lyonnais

Comme certains politiques qui surfent sur l’horrible fait divers d’Annecy pour propager leur discours raciste, le groupuscule d’extrême droite lyonnais Les Remparts fait de même. Un panneau « parc fermé en raison de la présence de migrants » portant le logo du groupe a été apposé à l’entrée du square Jean-Perrin, situé à quelques pas de la Métropole, dans le 3e arrondissement de Lyon. Ils font le lien avec l’attaque d’Annecy et appellent à « chasser » les clandestins.
Un discours de haine condamné par des élues, notamment Sandrine Runel, adjointe (PS) au maire de Lyon, en charge des Solidarités.
« L’amalgame n’est pas permis au lendemain de l’attaque à Annecy. Nous sommes écœurés par l’action du groupe d’ultra-droite « Les Remparts » au square Perrin, où demeurent de jeunes migrants. Cet appel à la haine est intolérable », a-t-elle réagi ce vendredi matin sur Twitter.
Aurélie Gries, adjointe (LFI) à la maire du 7e, a appelé sur Twitter à « ne jamais banaliser l’extrême droite capable des pires horreurs. »
Fin mars, la Métropole de Lyon avait fait évacuer un campement de jeunes migrants qui avaient installé leurs tentes sur l’esplanade de la rue du Lac, devant le siège de la Métropole. Depuis, des migrants sont toujours installés dans le square voisin.