«La seule mafieuse ici, c’est moi»



« Alberta ? C’est une femme entière, qui ne se laisse pas faire. Je viens ici tous les matins depuis cinq ans et c’est une personnalité… du quotidien. Elle est toujours là pour vous aider, vous rendre service, recevoir un colis, garder vos clés. Et même si besoin vous engueuler ! »

Derrière son comptoir, Alberta écoute avec attention Maria « la danseuse » la décrire. Le sourire aux lèvres, la Mama, comme on la surnomme, prépare un café sur son percolateur rouge et « une machine italienne bien sûr ! Ici, tout est Italien, surtout moi et j’en suis très fière ! ».

Elle a quitté à Rome à l’âge de 20 ans « par amour » souffle-t-elle. « À cet âge-là, on est jeune, on ne réfléchit pas ». Elle atterrit à Vaulx-en-Velin en 1963. Puis se sépare. « Il…



Lien des sources