Les catacombes se refont une beauté : « On aimerait que les Parisiens se réapproprient le site »


Il a plutôt l’habitude de manipuler des pierres ou du bois anciens. Mais depuis quelques jours, Florent aligne et superpose des matériaux inédits, à 20 m sous terre : des fémurs, crânes et tibias. Par milliers. Ce maçon francilien participe à la restauration d’une hague, mur constitué d’ossements, situé dans les catacombes, à Paris, pas loin de Denfert-Rochereau (XIVe).

« J’appréhendais de manipuler des ossements humains, confie l’artisan. Mais finalement ? Je ressens de l’apaisement au milieu de tous ces gens. » « C’est fou de se dire que cette personne a dansé, aimé, vécu », observe son collègue Loïc, en montrant un tibia.



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