Loire. Ce couple qui vit loin de tout n’a même pas d’adresse



Afin de préserver l’anonymat de ce havre de paix, à l’image de ce couple « d’exilés » comme ils se définissent, nous ne citerons pas ce lieu, où les levers de lune et le chant des coucous émerveillent à chaque fois ces Chambonnaires. « Nos amis se moquent gentiment en nous qualifiant de Petite maison dans la prairie ou de Mac Gyver », sourit Patricia Perez. Elle a emménagé là avec son mari Enrique au début des années 90, pour prendre de la distance, emmenant dans leur sillon leurs enfants alors âgés de 10 et 6 ans. « On aime la nature, et mon mari, plus que moi, ne voulait pas de voisin. Cette maison était entourée de thuyas, c’était notre nid. »

Un environnement qui les séduit, couvert de ronces et de genêts, mais avec une vue à 360 degrés : « Il y avait l’école dans le village d’a côté, et sans plus réfléchir on a acheté », rapporte la Chambonnaire. Cependant, cette tranquillité a une contrepartie et pas des moindres : Patricia Perez s’est aperçue que son lieu-dit n’était pas…



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