Montaudin : Laurent Mérienne, musicien devenu paysan-boulanger


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Laurent Mérienne vérifie la cuisson de son pain en le sortant du four. Le 21 mai 2023, les gourmets-cyclistes de la vélo-fourchette se sont arrêtés dans la ferme de ce paysan-boulanger, à Montaudin.
Laurent Mérienne vérifie la cuisson de son pain en le sortant du four. Le 21 mai 2023, les gourmets-cyclistes de la vélo-fourchette se sont arrêtés dans la ferme de ce paysan-boulanger, à Montaudin. (©CDLM)

Pour sa cinquième édition, la vélo-fourchette – la route des fromages mayennais à vélo – a fait une halte, le 21 mai 2023, à la ferme de la Garde, chez Laurent Mérienne, paysan-boulanger à Montaudin. Originaire de cette commune, où il a grandi dans la ferme familiale, Laurent a vécu de la musique, de petits boulots et fait du bénévolat, avant que son souhait de stabilité le pousse à revenir aux sources.

L’idée lui est venue par des copains qui ont rénové un ancien four à pain, d’abord pour faire des soirées pizza, puis quelque temps plus tard, pour faire du pain, en qualité de paysans-boulangers. De retour dans la ferme familiale, Laurent s’est installé comme agriculteur en avril 2022 et, depuis six mois environ, il vend son pain.

Je ne suis pas boulanger, je n’ai pas de CAP dans ce domaine, mais en tant qu’agriculteur, je peux vendre la transformation des produits de la ferme. J’ai une formation agricole et j’ai également suivi une formation auprès d’un paysan-boulanger. Je ne connais pas forcément tous les termes techniques, mais je sais comment faire !

Laurent Mériennepaysan-boulanger à Montaudin

Il en est notamment ainsi du levain qu’il fait lui-même.

Laurent a installé son fournil dans sa maison, « pour l’instant. L’an prochain, j’ai prévu d’aménager l’ancienne étable pour y installer un moulin Astrié, avec deux meules de pierre pour faire moi-même ma farine. Actuellement, je vais chez un collègue. Il y aura également le fournil et le four. »

Un four construit de ses mains

L’agriculteur utilise un four à bois en ferraille qu’il a construit lui-même, avec un ami soudeur. « J’ai obtenu les plans sur un site internet spécialisé. J’ai acheté les matériaux et deux semaines plus tard, mon four était monté. Il me permet de cuire 20 kg de pain par fournée. Selon les jours, je fais une, deux ou trois fournées. Par la suite, quand j’aurai un autre four, plus grand, je pourrais mettre celui-ci sur une remorque pour aller faire des animations à l’extérieur. »

À la fois paysan, boulanger, commerçant, Laurent aime le contact humain que lui procure son métier. « J’accueille plein de gens. Cela m’a également permis de faire la connaissance des gens d’ici. Le pain, c’est un produit magique : il est le symbole de la convivialité. Je souhaite également accueillir des stagiaires, créer des événements culturels avec de la musique et de la danse… »

Pratique : Le pain de la Garde, lieu-dit La Garde à Montaudin. Vente sur commande à la ferme (SMS au 06 80 06 23 33) le mardi et le vendredi après-midi, au jardin de Ty-bio à Montaudin le vendredi de 17h à 19h, sur le marché d’Ernée le mardi matin, le vendredi après-midi et le samedi matin à l’épicerie l’Aubépine à Saint-Mars-sur-la-Futaie, au jardin de la Rougerie à Landivy et à la grange à bières à Saint-Pierre-des-Landes.

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