Paimpol : Marie-Chantal et Henri ont repris le restaurant de cuisine de la mer Le Balthazar


Marie-Chantal et Henri Butel sont de retour à Paimpol (Côtes-d’Armor). Après avoir tenu le restaurant La Cotriade, sur le port, de 1999 à 2007, le couple est aujourd’hui installé rue des Huit-Patriotes.
Il a repris Le Balthazar, qui tient son nom d’un ancien bar à vins, après un long séjour à Deauville, sur la côte normande.
La retraite sera pour plus tard…
« Nous tenions un restaurant appelé Le Pesked. Un jour de 2021, pendant la crise sanitaire, un monsieur est venu nous voir et nous a proposé de le racheter à un bon prix. On a dit oui », sourit Henri, en ajoutant : « Comme disait Bernad Tapie, quand le train passe devant chez vous, il faut monter dedans, après c’est trop tard… »
Le train devait mener Marie-Chantal et Henri à la retraite. Il n’en a rien été.
« A notre retour à Paimpol, nous avons engagé la rénovation de notre maison, mais l’ennui nous a rapidement gagnés », reprend Marie-Chantal. « La cuisine, le service, le contact avec la clientèle nous manquaient. On n’était pas prêts à arrêter en fait. »
Poisson, homard et ormeau
Cherchant un restaurant à reprendre, ils ont eu le coup de cœur pour Le Balthazar. « Une maison du XVe siècle, un ancien relais de poste, qui a une âme, dans une belle rue. On s’y sent bien », apprécie Marie-Chantal.
Un cocon qui correspond à la philosophie du couple de restaurateurs. « Nous avons 25 couverts et n’assurons qu’un service. Notre souhait est de permettre à la clientèle de se sentir bien, de prendre son temps et du plaisir. »
Le Balthazar est un restaurant gastronomique spécialisé dans les plats de poissons et la cuisine de la mer. Deux produits de nos côtes sont travaillés dans l’établissement : les ormeaux sauvages et le homard bleu breton.
Des disciples du chef Escoffier
A la table du restaurant aussi, du poisson : lieu, daurade, rouget barbet, lotte, turbot, etc. Comme le homard, il vient de la criée de Saint-Quay-Portrieux. Sauvage, frais et local.
Le Balthazar fait partie de La Confrérie des disciples d’Escoffier, du nom d’un chef cuisinier de renom (1846-1935). Il est d’ailleurs le seul restaurant de Paimpol dans ce cas.
Le but de cette confrérie internationale est de promouvoir la cuisine dans le monde.
Son engagement : Je fais le serment de transmettre, de servir, et d’honorer la Cuisine, sa culture et son évolution permanente.
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