Procès de la soumission chimique : « J’ai été sacrifiée sur l’autel du vice », dénonce Gisèle Pélicot
Le président de la cour criminelle du Vaucluse, qui juge à Avignon ce dossier hors norme depuis lundi 2 septembre, déploie d’infinies précautions. Mais Gisèle Pélicot est prête. Deux heures durant, ce jeudi matin, elle a déroulé d’une traite cinquante ans de vie commune avec celui qui est accusé de l’avoir droguée, puis violée avec des inconnus, durant une décennie. L’amour de sa vie, le père de ses trois enfants, devenu dans ses mots ce « Monsieur Pélicot » qui, depuis le box, n’ose pas la regarder.