« The Mother » sur Netflix : Jennifer Lopez joue les mères courage


Ex-soldate en Afghanistan, tireuse d’élite, experte en survie, la « Mère » – nous ne connaîtrons jamais son nom – trempe par la suite dans la vente d’armes de guerre, avant de décider de trahir ses employeurs le jour où elle découvre qu’ils donnent aussi dans le trafic d’êtres humains. D’autant qu’elle est enceinte, des œuvres d’un de ses deux patrons – là aussi, nous n’en saurons pas plus.

Alors qu’elle est en train de tout balancer au FBI, la planque où elle se trouve est prise d’assaut, tous les policiers tués sauf un, tandis qu’elle est gravement blessée. Elle accouche cependant d’une petite fille, Zoe, qu’elle est obligée de confier, vu la menace qui pèse sur elle, à une famille d’accueil. Mais elle suit son enfance de loin et, le jour où Zoe est en danger, la « Mère » ne tarde pas à réagir…

Jennifer Lopez héroïne d’un film d’action, il fallait y penser. L’actrice et chanteuse, connue pour ses comédies romantiques, a pourtant souvent tâté du genre dès ses débuts, avec par exemple « Anaconda, le prédateur » en 1997, ou « The Cell » trois ans plus tard, deux productions à forte teneur en adrénaline. C’est cependant la première fois que, à la cinquantaine passée, elle se lance dans un projet aussi physique.

Crédible dans ses séquences d’action

Car dans « The Mother », qui s’est installé dès sa sortie, en fin de semaine dernière, au sommet du classement Netflix, J.Lo cavale après des méchants, leur tire dessus, les poignarde, leur casse les bras ou les jambes… Nombre de scènes se déroulent de plus dans le Grand Nord, supposément de l’Alaska (en fait tournées en Colombie-Britannique), avec son lot de froid, neige, glace. Mais la régulière de Ben Affleck, certes doublée lors de certaines scènes cruciales, tient le choc et se révèle crédible dans ses séquences d’action.

La note de la rédaction :

« The Mother », film d’action américain de Niki Caro, avec Jennifer Lopez, Joseph Fiennes, Lucy Paez, Gael Garcia Bernal… (1h55)

« The Mother » ne se hisse cependant pas au niveau des mètres étalons du film d’action féminin avec castagne et grosse pétoires, tels « Au revoir à jamais » (1996) avec Geena Davis, « Atomic Blonde » (2017) avec Charlize Theron, voire « Piégée » (2011), avec Gina Carano, trois actrices nettement plus athlétiques que Jennifer Lopez. Cependant, cette dernière ne démérite pas, et c’est même elle qui capte toute la lumière lors de ses scènes avec deux acteurs pourtant charismatiques, Gael Garcia Bernal et Joseph Fiennes, qui interprètent les méchants du film.



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