Toulouse : un jeune homme incarcéré, soupçonné d’avoir poignardé à mort son beau-père


Selon les premiers témoignages de voisin qui ont entendu une altercation, il pourrait s’agir d’une dispute autour de cigarettes qui aurait amené à un véritable drame ensanglanté au sein d’une famille. Un jeune homme de 19 ans a été placé en détention provisoire, ce samedi soir, après avoir été mis en examen pour le meurtre de son beau-père, rapporte France Bleu.

Les faits remontent à jeudi, peu avant 23 heures, et se seraient déroulés dans le quartier des Ponts-Jumeaux à Toulouse (Haute-Garonne). Un jeune homme de 19 ans aurait poignardé à une quinzaine de reprises, selon les premiers éléments de l’enquête, son beau-père, un quinquagénaire.

Malgré l’appel rapide des secours (pompiers et Smur), la victime de 54 ans n’a pu être réanimée, mortellement touchée sur plusieurs parties du corps dont la tête et l’abdomen, écrit La Dépêche. Selon les voisins qui ont entendu la dispute dans cet appartement voisin, la victime et l’auteur présumé des coups auraient eu un différend au sujet de cigarette. Des circonstances qui restent à déterminer, « floues » selon le parquet, qui a répondu à Actu.

Il se présente ensanglanté chez ses voisins

Interpellé par la brigade anticriminalité (Bac) et placé en garde à vue dans la foulée, le jeune homme avait frappé chez les voisins et était apparu avec des vêtements ensanglantés, ne réalisant pas son geste, témoignent-ils auprès de La Dépêche du Midi.

Le quotidien régional révèle qu’au cours de sa garde à vue, le jeune homme « aurait lancé un paquet de cigarette » au visage de la victime, après avoir refusé à plusieurs reprises de lui fournir ce tabac dans un flot d’insultes. Il n’était pas alcoolisé au moment des faits mais « pourrait présenter des troubles psychiatriques », explique le parquet.

Il a été mis en examen pour meurtre et incarcéré. L’enquête a été confiée à un juge d’instruction. Face aux enquêteurs de l’unité de protection des familles (UDPF), lors de ses 48 heures de garde à vue, le mis en cause a aussi rapidement précisé qu’il fallait l’appeler Eli et non Jade. En effet, le mis en examen qui est une femme à l’état civil, a entamé des démarches médicales pour changer de sexe. France Bleu explique que c’est une jeune femme selon le parquet, « mais dont le changement de genre a été acté il y a quelques jours à l’état civil selon les enquêteurs ».



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