Tournoi des Six Nations : « On a le droit de ne pas être toujours au top »… Fabien Galthié justifie la victoire difficile des Bleus en Italie


Pas vraiment joyeux mais pas franchement inquiet. Le sélectionneur des Bleus Fabien Galthié s’est présenté en conférence de presse, conscient des lacunes montrées par son équipe, victorieuse dans la difficulté de l’Italie à Rome (24-29), ce dimanche, mais avec le sentiment d’avoir préservé l’essentiel : un succès à l’extérieur en guise d’entrée en matière dans le Tournoi et le bonus offensif.

Que retenez-vous en premier lieu ?

FABIEN GALTHIÉ. Je suis à la fois satisfait d’avoir gagné ce match et d’avoir pris le bonus. C’était dur. Après, la performance nous laisse un goût amer.

En voulez-vous à vos joueurs ?

Non. La victoire est tellement importante à ce niveau-là quel que soit le scénario. C’est essentiel. On n’a pas atteint tous nos objectifs, d’accord, mais on a des attentes cohérentes sur notre ambition et notre capacité à évoluer. Le jeu demande faute et on a le droit de ne pas être toujours au top. Mais gagner un match du Tournoi à l’extérieur, il faut le faire.

Quel a été votre discours envers les joueurs ?

On a beaucoup discuté dans le vestiaire après le match. On nous a apporté des pizzas et on a bu quelques coups. On n’a pas mis un point final. Ce n’était pas le moment. Nous sommes restés tranquillement sur un moment de convivialité, de récupération. On aura le temps de revenir sur ce match puisque l’on reste ici à Rome jusqu’à jeudi (NDLR : avant de s’envoler pour l’Irlande que les Bleus affrontent samedi).

Quel a été l’apport des remplaçants ?

Ils ont fait une très bonne entrée. En plus, on avait pris un carton jaune (Charles Ollivon, 52e). Les finisseurs servent à ça. Ce sont eux qui ont la lourde tâche de terminer le match, donc de le gagner.

Comment jugez-vous les 18 pénalités sifflées contre vous ?

C’est dangereux. Une pénalité, c’est une possession pour l’adversaire et, au mieux, on recule de 30 m. La maîtrise de la règle, sur un plan offensif ou défensif, nous a fait défaut et nous a coûté cher au niveau de la performance collective.

Vos joueurs ont semblé émoussés…

On a effectué un gros travail physique ces deux dernières semaines à l’entraînement. Il avait deux objectifs : permettre d’être le plus prêt possible ici à Rome et ensuite d’être capable en rebond d’être bien à Dublin. Cela englobe même toute la durée de la compétition car on n’a pas beaucoup la place pour ce travail spécifique tout au long du Tournoi.

Comment avez-vous trouvé les Irlandais vainqueurs au pays de Galles (10-34) ?

Samedi, on a vu deux grands matchs de rugby. La victoire des Irlandais à Cardiff a été réglée quasiment en une mi-temps. Les Gallois ont réagi. C’est intéressant pour nous, tactiquement. Puis ensuite, il y a eu un Angleterre – Écosse incroyable.



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