une halte médiévale au cœur des monts du Lyonnais



3 questions à – « Il y a de nombreux beaux endroits à visiter comme la collégiale »

Correspondant pour Le Progrès, Jean-Claude Voute organise bénévolement des visites guidées de Saint-Symphorien-sur-Coise.

Pourquoi êtes-vous attaché à cette cité ?

« J’ai travaillé ici pendant 35 ans dans le secteur de la chaussure, puisque le travail du cuir fait partie des artisanat spécifique de la ville. Je travaillais pour une entreprise fondée en 1806 et la légende veut que son premier client fut l’empereur Napoléon venu faire fabriquer les chaussures pour les grognards de la Grande Armée. »

Vous avez collaboré huit ans à l’office du tourisme des monts du Lyonnais. La cité pelaude est riche d’anecdotes historiques…

« Oui. On retrouve par exemple la place Antoine-Pinay, du nom de l’ancien ministre des finances du Général de Gaulle, père du nouveau franc, qui est né et fait ses études ici. La marraine du poète Alphonse de Lamartine est aussi originaire de Saint-Symphorien-sur-Coise. Le village était aussi la capitale du drap noir au Moyen-Âge et reste un des lieux de passage du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ! »

En quoi Saint-Symphorien-sur-Coise est un beau village ?

« Il y a de nombreux beaux endroits à visiter comme la collégiale, construite en 1407 par le cardinal Pierre Girard qui est né ici en 1330 et qui avec sa fortune personnelle fit bâtir une église gothique à la place d’une église romane du XIe  siècle. Un des choses à savoir c’est qu’il existe deux mètres de dénivelé entre le haut et le bas. J’aime aussi beaucoup, ce sont les maisons en encorbellement du Moyen-Âge, les maisons Renaissance, dont certaines n’ont rien à envier au Vieux Lyon, avec leur escalier à vis qui dessert les étages ! »

Anaïs DIGONNET



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