Attal veut continuer à « tisser » son « lien » avec les Français
« En un mot : merci. » Le désormais ex-Premier ministre Gabriel Attal a promis jeudi de « continuer » à « tisser » le « lien » qui l’unit aux Français, après la nomination de son successeur Michel Barnier, ce jeudi 5 septembre. « Le lien que nous avons est ce que j’ai de plus précieux. Comptez sur moi pour continuer à le tisser », a écrit l’ancien locataire de Matignon sur son compte X.
« Je suis animé par une ambition et une seule : servir, être utile à mon pays. Et je suis animé par une conviction : nous, la France, nous sommes une grande nation. Nous, la France, nous avons tant de raisons de croire en nous, de garder espoir, d’être fiers de nous, malgré les difficultés que nous traversons », dit-il dans une vidéo retraçant son mandat.
« Être Premier ministre est l’honneur de ma vie », poursuit Gabriel Attal, qui précise que sa « détermination à agir pour les valeurs de la République est intacte ». « En un mot, un seul, merci à tous les Français rencontrés qui m’ont permis de les écouter », conclut-il.
Passation des pouvoirs à 18 heures
La passation des pouvoirs à Matignon entre le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal et son successeur Michel Barnier aura lieu ce jeudi 5 septembre à 18 heures. Dans la cour de l’hôtel Matignon, la garde républicaine se préparait à accueillir le nouveau locataire. Des tentes blanches ont été aussi installées, ainsi que des rubans bleus, pour délimiter les emplacements pour la presse, le personnel et les proches, rapporte l’Agence France-Presse.
À LIRE AUSSI Budget, dette, déficits… La feuille de route de Michel Barnier à MatignonGabriel Attal a démissionné de son poste de Premier ministre le 16 juillet dernier après les élections législatives qui ont vu le Nouveau Front populaire arriver en tête du second tour. Depuis, la coalition de gauche revendiquait Matignon avec la candidature de Lucie Castets. Mais celle-ci a été écartée dans la foulée par Emmanuel Macron, qui a entamé deux semaines de longues consultations.
Après avoir hésité entre Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve, le président de la République a finalement opté pour l’homme de droite Michel Barnier, qui ne sera pas immédiatement censuré par le Rassemblement national.