Cette toile jaunie dans leur salon de télé était… un Brueghel


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Une famille française possédait, sans le savoir, une toile du fils du maître flamand. Une découverte faite au hasard d’un inventaire de leur maison.






Par Violaine de Montclos



Bande dessinee XVIIe. L'expert Stephane Pinta et le commissaire-priseur Malo de Lussac devant << L'Avocat du village >>, a l'etude Turquin (Paris), en fevrier.

Bande dessinée XVIIe. L’expert Stéphane Pinta et le commissaire-priseur Malo de Lussac devant « L’Avocat du village », à l’étude Turquin (Paris), en février.

Le 10 octobre 2022, quelque part en France, le jeune commissaire-priseur Malo de Lussac procède au laborieux inventaire d’une maison familiale. Carnet en main, il passe de pièce en pièce, répertorie les fauteuils, les commodes, les toiles, notamment un tableau XIXe trônant en majesté dans le grand salon mais qui, à l’étonnement des membres de la fratrie présents, n’a d’après lui pas la moindre valeur marchande. Les héritiers qui font ce jour-là appel à ses services sont coutumiers de ce genre de décor, tableaux, tapis et mobilier anciens, mais ce ne sont pas des collectionneurs, ils n’ont aucune connaissance en histoire de l’art.

Le cortège pénètre alors dans une petite pièce qui sert de salle de télévision, et Lussac, se retournant, aperçoit, accroché derrière une porte, un imposant ta…




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