Couronnement de Charles III : et les laïques, sir ?
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LETTRE DE BUCKINGHAM. Les athées, bien qu’en progression constante dans le pays, ont été les grands oubliés de la cérémonie de Westminster.
De notre correspondant à Londres, Marc Roche
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Une semaine après le couronnement, la vie mondaine de la gentry a repris son cours. Le Windsor Royal Horse Show, qui s’est déroulé le week-end dernier, a donné le coup d’envoi de la glorieuse saison londonienne. Les cavaliers de la garde royale, la présence du duc d’Édimbourg, le frère du roi chargé de remettre les coupes en argent, et l’organisation du concours hippique à l’ombre du château de Windsor l’attestent.
Placée sous le parrainage d’Hermès, cette manifestation équestre bon chic bon genre incarne par excellence le faste et le glamour de la royauté britannique mis en exergue lors du sacre. Mais en admirant les plus nobles traditions des sports hippiques outre-Manche, une question m’est venue à l’esprit : qui étaient les grands absents de la cérémonie religieuse de l’abbaye de Wes…