de la fiction pour enfants à l’horreur des shows pédopornographiques




C’était le chouchou français de Disney, Dreamworks et Pixar, un dessinateur hors pair dont le nom apparaît aux génériques de dessins animés à succès comme Ratatouille, Lilo et Stitch ou Les Indestructibles. Son talent était salué de tous, sa gentillesse et sa générosité louées par sa famille, son humilité vantée par ses collègues. On aurait pu faire le portrait d’un autodidacte, du gamin dyslexique et mal dans sa peau qui connaîtra un destin incroyable, passant des chantiers du bâtiment d’Angoulême aux studios d’animation américains. Il n’en sera rien. Si le président Mahrez Abassi rappelle avec humanité cette « ascension exceptionnelle », c’est surtout sur la face sombre de cet homme de 59 ans et père de deux enfants que la cour d’assises de Paris s’est penchée durant trois jours.

Dans…


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