Dialogue de sourds à la tête du PS


Réservé aux abonnés

Trois mois après le congrès de Marseille, qui avait scellé leur réconciliation, Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol ne se parlent plus. 






Par Michel Revol


Olivier Faure, entoure d'Helene Geoffroy (a sa gauche) et de Johanna Rolland, au congres de Marseille, le 29 janvier. Nicolas Mayer-Rossignol (a droite) vient d'etre nomme premier secretaire delegue. << Il est premier secretaire delegue a rien >>, dit de lui Olivier Faure, trois mois plus tard.
Olivier Faure, entouré d’Hélène Geoffroy (à sa gauche) et de Johanna Rolland, au congrès de Marseille, le 29 janvier. Nicolas Mayer-Rossignol (à droite) vient d’être nommé premier secrétaire délégué. « Il est premier secrétaire délégué à rien », dit de lui Olivier Faure, trois mois plus tard.
© CLEMENT MAHOUDEAU / AFP

Premium Lecture audio réservée aux abonnés


Au PS, où on ne fait décidément rien comme ailleurs, un carton rouge est un signe… positif. Ce 28 janvier, dans les gradins du palais du Pharo, sur les hauteurs de Marseille, tout le monde ou presque est d’accord. Les cartons rouges inondent donc l’amphithéâtre, brandis par les quelque 200 délégués présents au congrès du PS. Le protocole, difficilement négocié entre les trois rivaux pour la tête du parti socialiste (Olivier Faure, Nicolas Mayer-Rossignol et Hélène Geoffroy), est validé.

Le parti de François Mitterrand se dote, selon cet accord, d’une sorte de triumvirat à sa tête. Olivier Faure reste premier secrétaire, Nicolas Mayer-Rossignol devient premier secrétaire délégué, tout comme la maire de Nantes Johanna Rolland, proche d’Olivier Faure. C’est bien la preuve que le parti va ma…




Lien des sources