du sang sur « Djerba la douce »


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Le pèlerinage juif de la Ghriba a été visé par un garde national maritime qui a tué quatre personnes : deux sécuritaires et deux pèlerins, l’un tunisien l’autre français.






Par Benoît Delmas


Les evenements meurtriers de la Ghriba dans cette nuit du 9 au 10 mai reveillent la peur d'actes terroristes qui se sont cicatrises.
Les événements meurtriers de la Ghriba dans cette nuit du 9 au 10 mai réveillent la peur d’actes terroristes qui se sont cicatrisés. 
© YASSINE MAHJOUB / AFP

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Le sang a coulé, mardi soir, dans les rues de la Ghriba. On a déploré quatre morts et relevé dix blessés sur l’asphalte de Djerba. Tout a commencé à vingt kilomètres de là, sur le quai du port d’Aghir, sur le flanc est de l’île, quand un membre de la garde nationale maritime, suspendu depuis peu, a tué un collègue de service ce soir-là pour lui prendre son arme et le quad qu’il conduisait. Le meurtrier a ensuite pris la route menant à la Ghriba dans le centre de l’île, accomplissant deux dizaines de kilomètres sans rencontrer d’obstacles. Il se dirigeait vers la synagogue. La très forte présence sécuritaire par ces temps de pèlerinage parviendra à le stopper après un sérieux échange de tirs. Auparavant, il aura eu le temps de tuer un agent de la circulation et deux pèlerins avant d’être…




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