la Commission se met à dos treize États membres
Réservé aux abonnés
Paris, Berlin, Madrid et dix autres États n’ont pas apprécié la rapidité avec laquelle l’UE a cédé face au chantage de la Pologne. Ça gronde…
Publié le
Lecture audio réservée aux abonnés
« La Commission a cédé trop vite à un chantage de la Pologne. Elle n’aurait pas dû. » Ce diplomate européen fait partie des treize États qui ont adressé, lundi 15 mai, une lettre courroucée à la Commission européenne. Objet du litige : le blocus unilatéral du blé par la Pologne le 15 avril dernier, suivie par la Hongrie et, dans la foulée, par la Bulgarie, la Roumanie et la Slovaquie. La Pologne a initié ce mouvement qui va à l’encontre des efforts des Européens pour sortir les céréales d’Ukraine via les « solidarity lanes ».
« Ces corridors sont vitaux à la fois pour l’économie ukrainienne et la sécurité alimentaire mondiale », soulignent, dans leur missive, les treize ministres de l’Agriculture des pays suivants : France, Allemagne, Espagne, Pays-Bas, Belgique, Danemark, Autriche, Croa…