Le numéro 2 du Medef se lance à son tour dans la course à la présidence


Un nouveau prétendant se déclare à la course à la présidence du Medef (Mouvement des entreprises de France). Alors que la campagne pour prendre la tête du syndicat patronal est officiellement lancée depuis lundi, le numéro deux du mouvement, Patrick Martin, annonce sa candidature à ce poste pour les cinq prochaines années dans les colonnes du Figaro .

Après la vice-prétendante de l’organisation patronale, Dominique Carlac’h , c’est donc au tour de l’actuel président délégué de briguer la place actuellement occupée par Geoffroy Roux de Bézieux qui doit trouver son successeur le 6 juillet prochain.

Le patron de l’ETI familiale Martin Belaysoud confie au Figaro se lancer dans cette campagne avec « beaucoup de détermination ». Ce dernier, qui avait renoncé in fine à concourir il y a cinq ans pour se rallier à Geoffroy Roux de Bézieux, souhaite pour le prochain mandat « mener très clairement le combat de la croissance ». Il reconnaît que « c’est un objectif qui ne fait plus l’unanimité, avec une opposition marquée entre les générations ».

Mise en avant de son bilan

Pour convaincre, l’ex-président du Medef Auvergne-Rhône-Alpes veut aussi s’appuyer sur son bilan en qualité de numéro deux du mouvement. « Nous n’avons pas à rougir de ce que nous avons fait depuis cinq ans », affirme-t-il. Il cite notamment « les 18 milliards d’euros de baisse d’impôts de production et la baisse du taux de l’IS ».

Mais il ne sera pas le seul à pouvoir défendre les actions menées lors du précédent mandat. La vice-présidente du Medef et porte-parole, Dominique Carlac’h, retente sa chance à la tête du Medef et compte aussi s’appuyer sur le bilan de ses cinq années passées au sein du syndicat. D’autres membres actuels pourraient aussi tenter leur chance.

Il faudra attendre plusieurs semaines avant de connaître la liste définitive des candidats qui devront recueillir d’ici au 5 mai 150 parrainages, soit trois fois plus que lors du précédent scrutin . Sachant que chaque membre de l’assemblée générale du Medef (qui est en quelque sorte le Parlement de l’organisation) peut parrainer 3 candidats. Il y a cinq ans, neuf dirigeants étaient sur la ligne de départ, sept avaient jeté l’éponge en cours de route.

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