Le plan de sauvetage des nouveaux dirigeants de Casino


Jean-Charles Naouri a adressé mardi une lettre d’adieu aux salariés Casino qu’il dirige depuis trente-deux ans. Derrière des remerciements appuyés au personnel, juste l’évocation de l’ambition passée et « d’éléments et d’événements » qui l’ont « contraint à prendre des décisions éprouvantes » : le surdiplômé qui a placé son groupe au bord de la faillite n’a pas fait l’ombre d’un mea culpa alors que ses créanciers ont dû faire une croix sur près de 5 milliards de dette, que les actionnaires ont tout perdu et que les réseaux historiques de supermarchés et d’hypermarchés ont dû être cédés.

Le courrier est arrivé la veille du jour où Jean-Charles Naouri aura lui-même tout perdu. Au gré de l’augmentation de capital de 1,2 milliard d’euros qui devait être finalisée mercredi alors que le cours de l’action était suspendu, sa participation de 51 % va être réduite à 0,48 %. Mercredi soir, le conseil d’administration devait démissionner et Jean-Charles Naouri perdre son titre de PDG.



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