l’enquête avance, la piste criminelle pas écartée




Comment est mort Émile ? Plus d’un an après la disparition du petit garçon lors d’un séjour chez ses grands-parents dans le village du Haut Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence, le mystère reste entier. L’analyse ADN pourrait enfin le percer.

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Jean-Luc Blachon, le procureur d’Aix-en-Provence, chargé de l’affaire, indique à BFMTV que « l’enquête est toujours en cours, tout comme les expertises génétiques ». « Les juges d’instruction ont approfondi les analyses techniques (ossements, vêtements) », ajoute-t-il. Entre huit et dix enquêteurs travaillent encore « à plein temps » sur le dossier, qui « continue d’être très actif », révèle Jean-Luc Blachon à la chaîne d’information en continu. Selon le magistrat, de « nouveaux éléments » ont été ajoutés au dossier depuis la découverte des ossements d’Émile, il y a cinq mois.

À ce jour, « l’hypothèse criminelle est toujours d’actualité », affirme le procureur, tout comme celle d’une intervention animale.

Nouvelles expertises ADN en cours

Ces déclarations interviennent alors que des analyses ADN complémentaires à celles réalisées par la justice viennent d’être menées par un laboratoire privé bordelais, sous la conduite d’un spécialiste de ce genre d’affaires, le professeur Christian Doutremepuich. Un homme « habitué à travailler sur des dossiers difficiles et anciens », d’après les informations de BFMTV. En 2020, il a ainsi « “sorti” un meurtre commis dans les années 1980 grâce à un ADN sur un banc public à Montpellier ».

Commandées en juin dernier auprès du laboratoire après de premiers examens sous la houlette de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), les expertises génétiques sur les ossements d’Émile sont terminées. « Sans tenir compte de ce qui avait pu être fait avant, mais sans que cela remette en cause l’excellence du travail de la gendarmerie », assure une source à BFMTV. Ce sont désormais les vêtements du petit garçon qui vont être passés au peigne fin par le laboratoire. Les résultats sont attendus « raisonnablement fin septembre », toujours d’après la chaîne, et pourraient permettre d’accréditer ou d’infirmer l’hypothèse criminelle ou animale.

À LIRE AUSSI « Parfois, on reste sans réponse » : le désarroi après la découverte tragique de la mort du petit ÉmileFin mars, le crâne du petit garçon, qui avait disparu le 8 juillet 2023 lors d’un séjour chez ses grands-parents, avait été retrouvé au détour d’un chemin sur une zone escarpée, à environ 25 minutes à pied du Haut Vernet. Des vêtements qu’il portait lors de sa disparition – un tee-shirt, une chaussure et une culotte – avaient également été découverts 150 mètres plus loin, à proximité d’un ruisseau.




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